La coalition mondiale de scientifiques affirme que la politique et la frénésie journalistique ont propulsé une hystérie apocalyptique sur le changement climatique. Les signataires demandent également aux autres scientifiques de “s’attaquer aux incertitudes et aux exagérations dans leurs prévisions du réchauffement climatique”
Une coalition de 1 609 scientifiques du monde entier a signé une déclaration affirmant qu'”il n’y a pas d’urgence climatique” et qu’ils “s’opposent fermement à la politique néfaste et irréaliste de réduction nette des émissions de CO2” qui est préconisée dans le monde entier. La déclaration ne nie pas l’effet nocif des gaz à effet de serre, mais remet en question l’hystérie provoquée par le récit d’une catastrophe imminente.
La déclaration, élaborée par le Global Climate Intelligence Group (CLINTEL ℹ️), a été rendue publique ce mois-ci et insiste sur le fait que “la science du climat devrait être moins politique, tandis que les politiques climatiques devraient être plus scientifiques”.
CLINTEL est une fondation indépendante qui opère dans les domaines du changement climatique et de la politique climatique. CLINTEL a été fondée en 2019 par le professeur émérite de géophysique Guus Berkhout et le journaliste scientifique Marcel Crok.
“Les scientifiques devraient aborder ouvertement les incertitudes et les exagérations dans leurs prévisions du réchauffement climatique, tandis que les politiciens devraient compter sans passion les coûts réels ainsi que les avantages imaginaires de leurs mesures politiques”, indique la déclaration.
Sur les 1 609 scientifiques qui ont signé la déclaration, deux signataires sont des lauréats du prix Nobel. Le dernier en date est le Dr John F. Clauser ℹ️, lauréat du prix Nobel de physique 2022. Dans un communiqué du CLINTEL, M. Clauser est cité en ces termes :
“La science climatique erronée s’est métastasée en une pseudo-science journalistique de choc massive. À son tour, cette pseudoscience est devenue un bouc émissaire pour une grande variété d’autres maux sans rapport. Elle a été promue et étendue par des agents de marketing commercial, des politiciens, des journalistes, des agences gouvernementales et des écologistes tout aussi malavisés”.
Le rapport à l’origine de la déclaration contient une série d’affirmations qui remettent en question un grand nombre d’affirmations courantes sur le climat. Par exemple, l’une des affirmations les plus courantes – et répétée par beaucoup sans se poser de questions – est que la Terre va bientôt franchir “des points de basculement qui entraîneront des dommages environnementaux catastrophiques, notamment une dangereuse élévation du niveau de la mer, l’extinction d’espèces entières et des souffrances encore plus grandes dans de nombreux pays, en particulier les plus pauvres”.
Le sentiment de crise immédiate a été constamment répété par les médias grand public, notamment le New York Times, qui a déclaré sans ambages :
“La Terre est susceptible de franchir un seuil critique en matière de réchauffement climatique au cours de la prochaine décennie”.
En 2009, l’ancien vice-président Al Gore ℹ️ a prédit que “l’Arctique serait libre de glace d’ici 2013”. Il a ensuite fait marche arrière, selon Reuters, qui a déclaré que M. Gore ne faisait que citer d’autres rapports scientifiques. Trois ans plus tôt, Gore avait publié “Une vérité qui dérange” 🔗, dont le sous-titre était “L’urgence planétaire du réchauffement climatique et ce que nous pouvons faire pour y remédier”. Un documentaire basé sur le livre a rapporté 24 146 161 dollars de recettes brutes cette année-là.
La célèbre militante Greta Thunberg a tweeté en 2018 – cinq ans après la prédiction apocalyptique de Gore – que “le changement climatique anéantira toute l’humanité si nous n’arrêtons pas d’utiliser des combustibles fossiles au cours des cinq prochaines années”. Le Highland County Press 🔗 a rapporté qu’elle avait supprimé le tweet.
La semaine dernière, John Kerry ℹ️, “envoyé spécial du président Biden pour le climat”, s’est exprimé lors d’une conférence à Édimbourg, en Écosse, en déclarant que “les scientifiques qui ont passé leur vie à suivre cette crise provoquée par l’homme se sont décrits comme “alarmés” et “terrifiés”. L’un d’entre eux a déclaré sans équivoque que “nous nous trouvons désormais en territoire inconnu”.
“Aujourd’hui, l’humanité est inexorablement menacée par l’humanité elle-même, par ceux qui séduisent les gens pour qu’ils adhèrent à une réalité alternative totalement fictive où nous n’avons pas besoin d’agir et où nous n’avons même pas besoin de nous en soucier”, a ajouté M. Kerry.
Les signataires de la déclaration CLINTEL affirment que le réchauffement de la planète est “beaucoup plus lent que prévu” et que des “modèles inadéquats” guident souvent la politique climatique.
La déclaration de CLINTEL intervient à un moment où l’on entend souvent dire que les catastrophes naturelles telles que les incendies de Maui ℹ️ et du Canada, les vagues de chaleur à travers le monde et d’autres événements sont dus au changement climatique. La déclaration remet en question l’accusation toujours prête du changement climatique en affirmant qu'”il n’existe aucune preuve statistique que le réchauffement climatique intensifie les ouragans, les inondations, les sécheresses et autres catastrophes naturelles similaires, ou qu’il les rend plus fréquents”.
Alors que le président Biden et d’innombrables dirigeants du monde entier insistent lourdement pour que les émissions nettes de carbone soient nulles d’ici à 2050, les scientifiques affirment que cela n’est pas seulement “irréaliste”, mais aussi néfaste pour les économies mondiales.
“Il n’y a pas d’urgence climatique. Il n’y a donc pas lieu de paniquer ni de s’alarmer. Nous nous opposons fermement à la politique néfaste et irréaliste d’émissions nettes nulles de CO2 proposée pour 2050”, peut-on lire dans le document, qui propose “l’adaptation au lieu de l’atténuation”.