Article original datant du 09/03/22
La Russie a déclaré que les États-Unis et l’Ukraine ont couvert les violations de la Convention sur les armes biologiques de 1972. Cette déclaration intervient après que la Russie a découvert des laboratoires biologiques en Ukraine et après que la responsable du Département d’État Victoria Nuland a confirmé dans son témoignage mardi que les États-Unis ont des laboratoires biologiques en Ukraine.
La Convention sur les Armes Biologiques, ou Convention sur les Armes Biologiques et à Toxines, est un traité de désarmement qui interdit effectivement les armes biologiques et à toxines en interdisant leur développement, leur production, leur acquisition, leur transfert, leur stockage et leur utilisation.
La convention, qui interdit l’utilisation d’armes biologiques, a été ratifiée par 143 nations, mais il lui manquait des moyens d’en assurer le respect et les États-Unis ont rejeté le protocole de la convention sur les armes biologiques, selon un rapport publié sur le site Web des NIH (WIKI) en 2001.
La Russie affirme que les États-Unis ont couvert des violations de la Convention sur les armes biologiques de 1972. Washington avait déjà rejeté des propositions similaires sous l’administration de George W. Bush.
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Un traité international interdisant les armes biologiques doit être renforcé par un mécanisme de vérification de la conformité, contrairement à la position américaine sur la question, a déclaré Moscou mercredi. Cet appel intervient à la suite de la découverte annoncée de preuves de la présence d’agents pathogènes mortels dans des laboratoires soutenus par le Pentagone en Ukraine.
L’armée russe a rapporté cette semaine que les autorités ukrainiennes avaient ordonné la destruction d’échantillons hautement pathogènes qui étaient stockés dans des laboratoires biologiques soutenus par les États-Unis dans tout le pays.
“Les prétendus documents indiquent que l’Ukraine et les États-Unis ont violé la Convention sur les Armes Biologiques (CABT – WIKI) de 1972, que les deux nations ont signée et ratifiée“, a affirmé mercredi le ministère russe des Affaires étrangères. “L’ordre de détruire les échantillons était une tentative de dissimuler les violations du traité“, a-t-il déclaré.
“Nous sommes favorables à la reprise des travaux sur un protocole juridiquement contraignant à la Convention pour un mécanisme de vérification efficace, que les États-Unis repoussent depuis 2001“, a déclaré le ministère.